Résultats lu par "Maurice Escande" dans Toutes les catégories

Bérénice, reine de Palestine, et Titus, fils de l'empereur romain Vespasien, sont épris l'un de l'autre. Lorsque Vespasien meurt, plus rien ne s'oppose à l'union tant espérée du nouvel empereur et de sa maîtresse.

L'un des plus rares plaisirs dont jouisse le comédien, est assurément d'interpréter une œuvre de Marivaux. L'art qui s'y révèle est, en effet, d'une essence unique, d'une originalité si authentique, que les annales de la comédie ne nous en offrent que peu d'autres exemples.

À l'instar de Phèdre, la langue de Racine atteint des sommets dans Bérénice (cf. Acte IV, scène 5) - Le dénouement, sans mort ni violence, est extrêmement pathétique.

En rupture avec la société contemporaine, cherchant à transcender les luttes partisanes, Henry de Montherlant se consacre à l'écriture de son théâtre : grandeur et misère d'hommes et de femmes tiraillés par leurs passions, trahis et perdus.

C'est avec "Andromaque", tragédie en cinq actes, représentée pour la première fois le 17 novembre 1667 devant la Reine, au château du Louvre à Paris, que Jean Racine connaît la gloire.

La scène est à Paris. L'ouverture se fait par un grand assemblage d'instruments ; et dans le milieu du théâtre, un élève du Maître de musique, qui compose un air que le Bourgeois a demandé pour une sérénade.

Le Symbolisme est un mouvement littéraire et artistique de la fin du 19ème siècle, d'origine française, s'insirant de la spiritualité, de l'imagination et des rêves. Il s'agit d'une conception spirituelle du monde : trouver d'autres moyens d'expression pour dépasser la simple représentation réaliste; les symbolistes utilisent généralement des images et des analogies pour évoquer le monde, suggérer les états d'âme et les idées abstraites sans les expliciter, alors que la pensée logique exploite les données réelles.

"Le Bourgeois gentilhomme" est le chef d'œuvre de la comédie-ballet dans laquelle entrées dansées, couplets chantées et tirades s'ordonnent à partir d'un texte cohérent. Monsieur Jourdain, riche bourgeois rêvant de devenir noble, engage des professeurs qui vont le berner, contrarie provisoirement l'amour de sa fille pour un roturier et fait la cour à une marquise. Tout s'arrangera grâce à son astucieux valet.

Il faut reconnaître qu'il y avait, de la part de Corneille, quelque témérité à offrir au public un drame religieux, en un temps où l'on ne cherchait pas l'édification au théâtre et ou les spectateurs ne pouvaient qu'être déconcertés et refroidis de voir un miracle de la grâce transformé en un divertissement profane... et le martyr d'un Saint représenté sur les planches où s'étaient poignardés tant d'amoureux. Comment dans ces conditions, expliquer le succès de Polyeucte ? C'est que, auteur habile, Corneille avait pris la précaution de doubler ce drame de la foi d'une intrigue amoureuse qui tira à soi l'intérêt des auditeurs ! En effet pour les contemporains, un personnage domina tous les autres : Sévère, type du parfait amant, loyal et romanesque, alors qu'ils ne virent dans Polyeucte que le conflit passionnel qui le met aux prises avec Pauline... Il est d'ailleurs curieux de noter, comme au cours du temps cette pièce fut diversement comprise : drame d'amour au XVIIème siècle, et la lutte entre les aspirations naturelles et la contrainte religieuse au XVIIIème, et c'est seulement pour nous, modernes, que cette tragédie, conduite concurremment par des passions humaines et par la grâce divine, devait prendre sa signification pleine et vraie !

Apollinaire, l'un des poètes les plus importants du début du XXe siècle, chantre de toutes les avant gardes - cubisme, futurisme, orphisme, dadaïsme, surréalisme - recherche un renouvellement formel constant - vers libre, création lexicale, calligrammes, érotisme. L'acte de créer, doit venir de l'imagination, de l'intuition ; il doit se rapprocher le plus possible de la vie, de la nature, en excluant toute philosophie ou logique. L'artiste doit communiquer son expérience aux autres, accédant ainsi à l'universel.

Un marquis distrait et tête en l'air ne parvient pas à déclarer sa flamme à une comtesse coquette et évaporée.

"Polyeucte martyr" est une tragédie de Pierre Corneille représentée en 1641 au Théâtre du Marais. Elle est inspirée par le martyre de Polyeucte de Mélitène sous le règne de Valérien en 259. C'est l'une des dernières tragédies classiques du XVIIe siècle à sujet religieux.

L'action de cette tragédie historique se déroule à Mélitène, en Arménie romaine, au IIIe siècle après Jésus-Christ, lors de la persécution des chrétiens par l'empereur romain Decius. Corneille évoque les conséquences de la conversion au christianisme de Polyeucte.

La jeune infante de Navarre vient au Portugal pour épouser le prince Pedro, fils du vieux et redoutable roi Ferrante.

La pièce raconte l'histoire d'une famille, où la mère, la belle-sœur de cette dernière et une de ses deux filles sont sous l'emprise d'un faux savant.

Converti à la foi chrétienne, et malgré les tentatives de sa femme et de son beau-père pour le sauver, Polyeucte s'obstine à vouloir le martyre en brisant les idoles païennes...

L'action se passe à la campagne, à deux lieues et demi de Paris, le baron vient chez la Comtesse pour y trouver son neveu qu'il soit amoureux d'elle, mais... on ne saurait penser à tout.