Résultats lu par "Yannick Lopez" dans Toutes les catégories

Que la clémence soit de toutes les vertus celle qui convient le mieux à l'homme, comme étant celle qui nous humanise le plus, c'est une vérité nécessaire et aussi constante pour nous stoïciens, qui voulons qu'on voie dans l'homme un être sociable, né pour le bien général, que pour ceux qui le vouent uniquement au plaisir, et jamais ne parlent ou n'agissent sans avoir leur intérêt pour but. Car si c'est le calme et le repos qu'il aime, l'homme trouve dans sa nature cette vertu qui chérit la paix, qui retient le bras prêt à frapper.

Une tradition célèbre, confirmée par les poésies de tous les peuples du Nord, par leurs annales, par leurs institutions et par des usages dont quelques-uns subsistent encore, nous apprend qu'un personnage extraordinaire, nommé Odin, a régné anciennement dans le Nord, qu'il y a opéré de grands changements dans le gouvernement, dans les usages et dans la religion, qu'il y a joui d'une grande autorité, et qu'on lui a même rendu les honneurs divins.

Un ouvrage de préceptes et de sentences qui fait autorité dans le bouddhisme tibétain.

"Dans les conditions intellectuelles où se trouve actuellement le monde occidental, la métaphysique y est chose oubliée, ignorée en général, perdue à peu près entièrement, tandis que en Orient, elle est toujours l'objet d'une connaissance effective. Si l'on veut savoir ce qu'est la métaphysique, c'est donc à l'Orient qu'il faut s'adresser".

" Il faut qu'elles se cachent quelque part dans un bas-fond de la grande ville, ces petites ruelles, parce qu'elles disent avec tant d'effronterie et d'insistance ce que les maisons claires aux vitres étincelantes, où habitent les gens du monde, cachent sous mille masques. " Dans cette nouvelle, Stefan Zweig aborde une fois de plus les thèmes conjoints de la folie et de la passion amoureuse à travers l'histoire d'une homme dont la femme, devenue prostituée après l'avoir quitté, n'a de cesse de chercher à l'humilier dans un rapport de domination désormais inversé.

"Perfectionne ta physique, et tu comprendras mieux la nature ; épure ta raison, bannis tes préjugés, et tu n'auras plus besoin de ton dieu." Tout est là-dedans. L'œil droit et fier, le menton relevé, le buste gonflé. Parfois hautain et arrogant, Sade balayant les arguments en faveur de Dieu et de la religion d'un ton virulent et sans demi-mesure, la prose farouchement athée du Marquis est pleinement esthétique, et même plus, si expressive et savoureuse. Cette rébellion n'est pas vide de philosophie, d'humanisme, d'une certaine forme de sagesse athée, ou d'un esprit raisonnable assez ouvert et doté de bon sens, pour pouvoir sur quelques points séduire même les croyants.

Edgar Allan Poe est considéré comme l'inventeur du conte moderne. Les deux textes qui suivent, "Le Corbeau" et "Double Assassinat dans la rue Morgue", en sont la parfaite illustration. Dans un style inimitable, l'auteur arrive à créer des atmosphères dont lui seul a le secret. Sans nul doute, il s'agit ici de deux chefs-d'oeuvres de la littérature, histoires à la fois captivantes et universelles que la traduction de Charles Baudelaire vient sublimer.

Abordant les thèmes de la nature, de la vie et de la mort, la magnifique poésie de Paul Valéry invite le lecteur à l'introspection, à la découverte de son soi intérieur. Chacune de ses poésies, qu'elles soient longues ou courtes, font de ce recueil la marque de l'un de nos plus grands poètes.

À la fois poétique et intelligent, apaisant et vivifiant, "Le livre du thé", destiné aux lecteurs occidentaux, permet de mieux appréhender les subtilités de la culture asiatique. Véritable traité philosophique, il interroge le sens de nos existences et notre rapport à l'environnement. "La philosophie du thé n'est pas une simple esthétique dans l'acception ordinaire du terme, car elle nous aide à exprimer, conjointement avec l'éthique et avec la religion, notre conception intégrale de l'homme et de la nature."

"Songez à tout ce qu'il faudrait savoir pour expliquer à Descartes ou à Napoléon ressuscités notre système actuel d'existence, pour lui faire comprendre comment nous pouvons arriver à vivre dans des conditions si étranges, dans un milieu qu'il trouverait certainement assez effrayant, et même hostile. Cet embarras est la mesure du changement intervenu." Paul Valéry écrivit en effet ce texte dans une époque qui vivait de grands changements, au sein d'une société bouleversée par la guerre.

Saint-Simon fut souvent considéré comme l'un des plus grands écrivains de la langue française. Il fut contemporain de Louis XIV et ses Mémoires, écrites en vingt volumes, constituent un témoignage essentiel de ce que fut cette époque et nous offrent une plongée fascinante dans l'univers du Roi Soleil, le plus célèbre de tous les rois. Les pages qui suivent sont issues d'une sélection effectuée au cœur de ces mémoires dont la teneur résume, sans avoir besoin de lire l'ensemble de l'œuvre, l'atmosphère qui régnait à la Cour du Roi.

"L'Art de la Guerre" est considéré comme le plus ancien traité de stratégie dont les préceptes sont applicables de nos jours à de nombreux domaines. Au-delà de la dimension militaire, c'est aussi un traité philosophique qui révèle par certains aspects la finesse d'une culture qui nous fascine et nous interroge.

Depuis trop longtemps on confond la magie avec les prestiges des charlatans, avec les hallucinations des malades, et avec les crimes de certains malfaiteurs exceptionnels. La magie est en fait la science des anciens mages ; et la religion chrétienne, qui a imposé silence aux oracles menteurs, et fait cesser tous les prestiges des faux dieux, révère elle-même ces mages qui vinrent de l'Orient, guidés par une étoile, pour adorer le Sauveur du monde dans son berceau.

"Celui qui observe les préceptes du Talmud est un Saint". Ayant constaté, dans différentes circonstances, que certaines personnes n'appartenant pas à notre culte ont gardé, de par le fait de leur éducation première, une opinion très erronée concernant le Talmud qui, depuis longtemps, est chargé de tous les péchés d'Israël, nous avons essayé de donner de ce Recueil un exposé sommaire.

Les actes manqués ont un sens. Nous désignons par actes manqués les phénomènes qui se produisent lorsqu'une personne prononce ou écrit, en s'en apercevant ou non, un mot autre que celui qu'elle veut dire ou tracer (lapsus) ; lorsqu'on lit, dans un texte imprimé ou manuscrit, un mot autre que celui qui est réellement imprimé ou écrit (fausse lecture), ou lorsqu'on entend autre chose que ce qu'on vous dit, sans que cette fausse audition tienne à un trouble organique de l'organe auditif.

"L'Éloge de la Folie" est un essai écrit en latin en 1509 par Desiderius Erasmus de Rotterdam et publié pour la première fois en juin 1511. Considéré comme l'une des œuvres les plus remarquables de la Renaissance, c'est une attaque satirique contre les superstitions et autres traditions de la société européenne.

À travers huit méditations, le philosophe Rudolf Steiner propose ici un nouveau "Chemin vers la connaissance de soi"... un chemin vers la liberté.

"La Pierre Philosophale parfaite est une poudre rouge qui a la propriété de transformer toutes les impuretés de la nature. On croit généralement qu'elle ne peut servir, d'après les alchimistes, qu'à changer du plomb ou du mercure en or. C'est une erreur. La théorie alchimique dérive de sources bien trop spéculatives pour localiser ainsi ses effets."

Aux temps de Louis XV, la bête du Gévaudan fit des ravages. Mais ne s'agit-il pas là d'une légende ? Cet animal monstrueux, dépeint comme assoiffé de sang, a-t-il véritablement existé ? Les atrocités commises par la bête furent pourtant largement commentées à l'époque. Dans ce texte magnifiquement écrit, G. Lenotre (pseudonyme utilisé par Théodore Gosselin, membre de l'Académie Française) nous raconte cette histoire incroyable.

"L’homme ne peut devenir homme que par l’éducation. (...) L’éducation doit donc discipliner les hommes. La discipliner, c’est chercher à empêcher que ce qu’il y a d’animal en eux n’étouffe ce qu’il y a d’humain, aussi bien dans l’homme individuel que dans l’homme social. La discipline consiste donc simplement à les dépouiller de leur sauvagerie" E. Kant