Bonjour, je suis heureux de vous retrouver pour ce nouvel épisode du podcast pour parler de transformation face aux enjeux du climat.

Les transformations que les dirigeants ont à mener à bien actuellement. Celles traditionnelles des évolutions de business model et celles relativement dans le brouillard de l'adaptation au réchauffement climatique. Avec au centre de tout ça le sens de nos actions et sa nécessaire redéfinition.

Aujourd’hui j’ai le grand plaisir de recevoir deux personnalités qui pourraient paraitre éloignées et que leur parcours me semblait réunir en réalité.

Amir Sharifi, Chief Investment Officer du fonds d'investissement dédié à l'hydrogène Hy24, rattaché au plus grand fonds européen Ardian, et Damien Lafaurie, Président des vins et spiritueux du groupe EPI, qui a fait toute sa carrière autour du luxe et des spiritueux. 

L’intuition m’en est venue à la suite de la lecture du livre du patron de Nexans, Christopher Guérin, intitulé « Pour aller dans le bon sens », et paru début 2023.

Ce patron qui a réussi avec ses équipes une transformation particulièrement engageante et redressé une société au bord du gouffre y écrivait entre autres : « Pour s’impliquer, s’engager, il est indispensable de donner du sens à ce que l’on demande à nos équipes de faire. Or comment donner du sens à des jeunes sensibles à l’environnement quand ils n’ont reçu aucune formation pour intégrer cette exigence dans leur manière de travailler ? On ne leur transmet aucunes clés de transposition de l’exigence au process.

Mais la question climatique n’est plus une mode, c’est une exigence, telle une lame de fond, un tsunami de grande ampleur, que le système éducatif, de l’école primaire à l’enseignement supérieur et technique en passant par l’apprentissage, ne peut plus désormais ignorer.

Il est indispensable et urgent de tout revoir, de recomposer les modèles d’apprentissage pour placer en leur cœur l’environnement.

Ou alors nous allons créer une génération d’experts en conviction militante, incapables de traduire leur volonté en actes, qui se résigneront pour les uns, se rebelleront contre l’entreprise pour d’autres, accuseront un modèle capitaliste pour les derniers.» (pp 86-87)

C’est en connaissant les parcours d’Amir et de Damien que j’ai pensé qu’il serait passionnant de les entendre.

Pour Amir, qu’a signifié la création d’un fond Venture capitalist en infrastructure dans un univers rétif aux risques et à l’aventure ?

Et pour Damien, qu’a impliqué et ouvert le basculement sur un référentiel Bcorp pour les champagnes Piper Heidsieck, Charles Heidscieck et Rare champagne du groupe EPI ?

Pour me contacter, Bertrand Podevin :

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