Cette semaine, notre invitée s’appelle Flavia Coelho - une musicienne qui a grandi au Brésil, et qui à 26 ans a fait un voyage qui a tout changé pour elle. Un vol entre Rio et Paris. Après ça, elle a joué dans des cabarets, partagé des scènes avec des orchestres philharmoniques et des légendes de la musique, passé le chapeau dans le métro et vécu mille aventures qu’elle a à cœur de partager avec nous. 

Dans les archives de la Sacem, elle a choisi des photos, des partitions, des déclarations d'œuvres qui permettent de remonter non seulement le fil de ses influences, mais aussi celui de sa vie et de son parcours musical. Un chemin fait de grandes joies, de petites galères, et guidé par un optimisme et un engagement sans faille.

Visuel © Radio Nova

Aujourd’hui notre invité est un poète qui aime les mots qui se chantent et les images qui s'inventent, c’est Frànçois Marry du groupe Frànçois & The Atlas Mountains. Un musicien dont la vie est peuplée de carnets, d’invitations à la beauté et qui vient de sortir l’album ‘Banane Bleue’. Un disque introspectif qui nous a donné l’envie de parcourir ses souvenirs et de remonter le fil de ses influences, qui se comprennent à l’aune de tous les voyages qu’il a faits. 

Et pour Frànçois Marry parler d’archivage ouvre beaucoup de questions et de pistes à suivre. Dont celle de Manu Dibango, puisque le premier document que notre invité a choisi concerne ce génial saxophoniste et chanteur camerounais, qui a partagé sa vie entre Douala, La France et la Belgique - et dont le parcours raconte toute une époque. 

Alors plongeons dans la mémoire vive et engagée de Frànçois Marry.

Aujourd’hui nous recevons un artiste qui a appris la musique en famille, par héritage, mais qui s’est aussi tracé un chemin qui ne ressemble à aucun autre. C’est Bachar Mar Khalifé, qui est percussionniste, pianiste, compositeur et qui est un aventurier des musiques pourvu qu’elles touchent droit au cœur. 

Pour nous, il a ouvert la grande malle des archives de la Sacem, à la recherche de souvenirs enfouis grâce auxquels il raconte ceux qui ont façonné son amour de la musique, entre le Liban et la France. Il se souvient de leçons données par ses professeurs au conservatoire, déchiffre et interprète spontanément des partitions et sourit en évoquant des artistes frondeurs qui ont chamboulé son rapport à la création. 

C’est Bachar Mar-Khalifé, qui entretient un rapport particulier aux archives, qu’il aime incarner, matérielles, et qui se perd un peu dans la mémoire du virtuel. Il nous fait remonter le fil de ses influences, et de ses collections - où l’on ne trouve pas uniquement des artistes qu’il chérit.