Chantal et sa fille Axelle vous embarquent dans leur monde : une forêt landaise, bien loin des idées reçues. Une forêt où les femmes prennent leur place dans un milieu historiquement marqué par les hommes. Une forêt qui produit du bois destiné à de multiples usages (le papier, le contre-plaqué, les parements décoratifs, l’aggloméré, les pellets, et le graal … la construction !). Une forêt enfin où fourmillent insectes, animaux et oiseaux.

Elles se souviennent avec émotion des tempêtes de 1999 et 2009. Axelle, encore enfant évoque ce départ précipité dès l’aube, en tracteur (et en pyjama) pour aller déblayer le chemin pendant cinq heures… Chantal souligne l’esprit d’entraide et de solidarité marqué par le caractère sacré du premier voisin dans les Landes, à qui on va prêter main forte. Puis la longue attente, la patience dont il a fallu faire preuve avant de pouvoir espérer replanter et ramener de la vie dans le massif. Axelle embarque alors trois amis dans une aventure pour replanter, apprendre et comprendre au contact de sa mère.

« Passeurs de Forêts » vous invite à écouter ce dialogue de 15 min pour prendre toute la mesure de la force du lien intergénérationnel en forêt.

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En balade entre sapins et hêtres, Jean-François raconte à sa
petite fille Jeanne, l’histoire d’une forêt un peu schyzophrène. Elle a deux
visages : d’un côté une jeune forêt plantée où tous les arbres ont le même âge,
et de l’autre une forêt cultivée selon l’ancienne méthode franc-comtoise, la «
futaie jardinée ». Pas de doute, Jeanne préfère ces forêts jardinées, celles
qu’elle trouve naturelles, et qui font les choses elles-mêmes, plutôt que les
plantations d’épicéas réalisées sur des terres agricoles abandonnées. Et demain
? Jean-François explique à Jeanne son projet de convertir la plantation en
futaie mélangée et irrégulière, qui garantit une plus grande diversité
d’essences.

Et pour revenir à l’ancienne méthode, Jean-François précise
que cela prendra du temps, bien plus que le temps d’une génération. Jeanne y
travaille déjà, elle marque les arbres en bordure de parcelle aux côtés de son
grand-père. Et elle a beaucoup de questions à lui poser : est-ce qu’il y a
assez de biodiversité ? est-ce que tout le monde peut venir dans la forêt
familiale pour cueillir des champignons ? et prendre un arbre ? faire du VTT ?

« Passeurs de Forêts » vous emmène au cœur des majestueuses
forêts franc-comtoises avec Jeanne et son grand-père Jean-François, au travers
d’un dialogue de 15 minutes.

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Marion a quinze ans. Au détour d'une balade en forêt, la lycéenne apprend avec sa mère, Sylvie, jardinière paysagiste de profession, à identifier les arbres qui peuplent leur forêt familiale.

Marion nous raconte que depuis son enfance, elle s'amuse du choc des générations qui s'opposent : la forêt n'est-elle qu'un terrain de chasse comme l'affirme le grand-père de Marion ? Faut-il avant tout s’occuper du patrimoine arboré, comme le souhaite sa mère Sylvie ?

En août 2020, toute la famille s’émeut de la maladie qui frappe les frênes et tue de nombreux arbres dans le bois familial. Marion découvre vite qu’en forêt, tout ne se passe pas toujours comme prévu. Elle s'en inquiète : à quoi cela sert-il de penser à l'avenir de la forêt si d'un coup tout peut être bouleversé par la maladie ou la tempête ? Sylvie la rassure : face au temps long de la forêt, la responsabilité du forestier est de garantir l’équilibre et de le documenter pour les générations à venir.

Génération après génération, la famille se réfère à un plan de gestion durable de la forêt. S'il ne peut pas prédire l'avenir, ce document donne l'esprit de la gestion. Dans la forêt de Marion et de Sylvie, le document de gestion inscrit et transmet la volonté des propriétaires de ne pas faire de la forêt un "champs d'arbres", mais au contraire d’y maintenir la diversité forestière (des espèces d'arbres, des âges, de la biodiversité) pour aider leur résilience.

« Passeurs de Forêts » vous invite à découvrir au détour d'un dialogue de 15 minutes l'univers forestier de Marion et Sylvie, écrin de verdure au cœur des plaines agricoles picardes.

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Passeurs de forêts vous emmène à la rencontre de Thomas et de son père Jean-Jacques. Si ce dernier parle avec émotion du paysage majestueux que lui offre les chênes lorsqu’il pénètre dans les bois, le jeune garçon, lui, adopte un ton plus pragmatique : il veut comprendre ! Pourquoi couper du bois, à quoi ça sert de gérer, est-ce que la forêt va vraiment changer ? Au final, ce ne sera toujours qu’une succession d’arbres…

Vraiment ? Jean-Jacques laisse percevoir une inquiétude face à ce scepticisme, lui qui a acquis cette forêt avec l’espoir de créer une lignée : lier les générations entre elles à travers un projet commun, proche de cette nature que l’on espère immuable et éternelle mais qui en réalité demande à être observée, soignée et accompagnée par la main du sylviculteur.

A travers ces 15 minutes, Passeurs de forêts vous invite à appréhender deux lectures d'un même sujet : la forêt. Un jeune homme interroge, presque blasé, et un père
répond avec pédagogie et émotion.

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