Choses à Savoir SCIENCES

De : Choses à Savoir
  • Résumé

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    Choses à Savoir
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    Épisodes
    • Trouve-t-on des micro plastiques dans le cerveau ?
      Sep 16 2024

      Malgré tous les efforts faits pour en limiter l'usage, le plastique demeure omniprésent dans notre vie quotidienne. On s'en sert pour conserver des aliments, mais il est aussi utilisé dans des secteurs très variés, comme le bâtiment ou la construction automobile.


      On le sait, l'emploi de ce matériau génère une grande quantité de déchets, notamment sous la forme de microplastiques ou de nanoplastiques, dont la taille varie entre un milliardième de mètre et cinq millimètres. Ces minuscules fragments s'insinuent partout, dans notre environnement, mais aussi dans l'organisme humain.


      En effet, des études ont révélé la présence de ces microplastiques dans des organes comme le foie, les reins, et aussi dans les vaisseaux sanguins ou la moelle épinière.


      Cependant, l'analyse de tissus humains, prélevés à l'occasion de plusieurs autopsies, réalisées en 2016 et 2024, a montré que ce plastique se logeait de préférence dans un autre organe : le cerveau. Ces déchets y seraient en effet 10 à 20 fois plus nombreux que dans les autres organes du corps humain.


      Un autre chiffre mesure bien l'ampleur du phénomène : les plastiques contenus dans les échantillons de tissus cérébraux prélevés en 2024 représentaient environ 0,5 % de leur poids. Plus alarmant encore, ces tissus étaient 50 % plus pollués que ceux étudiés en 2016.


      Ce qui laisse supposer que la "pollution" de nos cerveaux au plastique suivrait la même courbe ascendante que celle de l'environnement.


      Une telle découverte n'a rien de rassurant. En effet, des recherches menées sur des animaux ont établi une possible relation de cause à effet entre la présence de plastique dans l'organisme et le développement de maladies, comme le cancer, ou l'apparition de problèmes de santé, comme l'affaiblissement des défenses immunitaires ou des capacités cognitives.


      Quant à un lien possible entre la présence de microplastiques dans le cerveau et la survenue de la maladie d'Alzheimer, il n'est pas établi avec certitude. Cependant, des chercheurs ont trouvé, dans le tissu cérébral de personnes atteintes de cette maladie, jusqu'à dix fois plus de plastique que dans le cerveau de patients n'en ayant pas souffert.


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      2 min
    • Pourquoi le Soleil ne réchauffe-t-il pas l'espace ?
      Sep 15 2024

      Si le Soleil ne réchauffait pas notre planète, rien ne pourrait subsister à sa surface. Mais si la Terre reçoit la chaleur bienfaisante de notre astre, comment expliquer que l'espace demeure aussi froid ? N'oublions pas, en effet, que la température du cosmos se maintient à environ -270 °C.


      Pour comprendre cet apparent paradoxe, il faut rappeler comment se propage la chaleur du Soleil. Elle se diffuse par rayonnement. Autrement dit, les rayons solaires agissent sur les particules présentes dans l'atmosphère terrestre.


      Stimulées par le rayonnement, les molécules qui les composent se déplacent plus vite. C'est cette "excitation", comme l'appellent les scientifiques, qui entraîne une hausse de la température.


      Dans l'espace, les choses ne peuvent pas se passer ainsi. En effet, le cosmos est pratiquement dépourvu de matière. Aussi les rayons du Soleil traversent-ils l'espace sans rencontrer de particules avec lesquelles ils pourraient interagir.


      Si, d'ordinaire, les rayons du Soleil ne rencontrent guère de particules sur leur chemin, ils sont capables de réchauffer un satellite ou un engin spatial, pour peu qu'ils soient placés du bon côté.


      En effet, les particules qui les composent vont interagir avec le rayonnement solaire. Par contre, le côté orienté vers le cosmos demeure soumis à des températures très basses.


      Dans ce cas, ce satellite, réchauffé par le Soleil, va, à son tour, diffuser un peu de chaleur dans le cosmos gelé.


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      1 min
    • L'air est-il vraiment de plus en plus pollué ?
      Sep 12 2024

      Plusieurs grandes villes enregistrent assez souvent des pics de pollution, qui entraînent la mise en place de mesures de prévention, comme la circulation alternée. Parfois, la pollution de l'air conduit aussi les communes à limiter la vitesse de circulation.


      L'air que nous respirons serait-il donc de plus en plus pollué ? En fait, il semble que ce soit l'inverse. Du moins certaines données récentes sont-elles plutôt rassurantes à cet égard.


      En effet, selon le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa), les oxydes d'azote, ou Nox, surtout émises par les automobiles, ont tendance à baisser.


      En 2022, elles ne s'élevaient plus qu'à 726 kilotonnes par an, soit une baisse de 4 % par rapport à l'année précédente. En 2021, au contraire, les NOx avaient progressé de plus de 2,5 %.


      On observe la même tendance en ce qui concerne les particules fines. Ce redoutable agent polluant, lié aux activités industrielles et domestiques, mais aussi aux transports, serait responsable d'environ 40 000 décès par an chez les personnes de plus de 30 ans.


      Or cette pollution serait également en recul. D'après les chiffres du Citepa, les particules fines auraient baissé de plus de 10 %, après avoir augmenté de près de 10 % l'année précédente.


      Cet organisme s'est aussi livré à une étude approfondie des composants susceptibles de polluer l'air ambiant. Or, là aussi, le constat est plutôt optimiste. En effet, des éléments polluants, comme l'arsenic, le dioxyde de soufre ou encore le mercure, se retrouveraient moins souvent dans l'air que nous respirons.


      En fait, plus de la moitié de ces composants potentiellement polluants auraient régressé d'au moins 50 % en un demi-siècle. Autrement dit, l'air est plus pur que dans les années 1970. Un résultat dû en partie à une réglementation plus exigeante.


      Ces progrès expliquent donc qu'en termes de pollution, la France ait respecté les niveaux fixés par la Commission européenne pour 2016. Il sera sans doute plus difficile de tenir les objectifs européens pour 2030, qui sont plus ambitieux.




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