Dans cet épisode j’analyse le terme "lenteur", généralement associé à la maladie de Parkinson (parkinson's disease) Nous irons de surprise en surprise et découvrirons que l'emploi du terme "bradykinésie" est plus adapté.... Puis conclurons sur une éloge de la lenteur.

Extrait: Considérée comme un des trois symptômes principaux permettant le diagnostic de la maladie de Parkinson, la lenteur ou bradykinésie devait absolument attirer mon attention et devenir le sujet d’une vidéo des Parkinson’s Follies. Pourtant j’ai du mal à commencer cette chronique et à trouver l’angle d’attaque pour exprimer mon ressenti de malade. C’est peut être là que se trouve l’explication. Car la lenteur liée à Parkinson se définit justement ainsi : difficulté dans l’initiation de certains mouvements, volontaires ou automatiques, conduisant à un ralentissement des dits mouvements, voire à leur disparition. Or cette difficulté s’applique aussi à nos actes et pensées, qui ont du mal à se lancer, à prendre leur envol….

Podcast écrit, enregistré et monté par Martin Guillemot.

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Dans cet épisode, j’analyse le terme "fatigue", indissociable de la maladie de Parkinson (parkinson's disease) La fatigue est à la fois le symptôme le plus fréquemment cité et le plus mal pris en compte. Je souhaite montrer par ces quelques analyses simples, vues du côté des malades comme d'habitude, à quel point il est important de s'y intéresser plus et mieux ... cela pourrait changer -un peu- la vie des malades et leurs relations avec l'entourage. © Martin Guillemot

Extrait: ......Fatigue ou envie de dormir ? Les anglo-saxons ont deux mots différents : Number one : fatigue, mot emprunté au français et prononcé à l’anglaise, correspond principalement à la fatigue musculaire, mais aussi à la fatigue psychique. Numéro deux ; sleepiness, qui correspond à l’envie irrésistible de s’endormir....

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Dans cet épisode, je tente de comprendre le regard que "les autres" portent sur les malades parkinsoniens, et d'en expliquer les causes plus ou moins cachées. Cela permet peut-etre de découvrir des moyens de retrouver le chemin d'une relation apaisée et fraternelle avec les tous les exclus qu'on regarde parfois de travers : handicapés mentaux, malades psychiatriques, drogués, alcooliques, vieux séniles et...malades de Parkinson ! "...

Il y a clairement un choix crucial à effectuer entre deux voies très différentes On peut choisir de tenter de différencier la maladie de Parkinson des autres causes dont les symptômes prêtent à confusion. Faire des campagnes de publicité spécifiques, convaincre des journalistes de parler de la « stigmatisation »des malades de Parkinson ou, pourquoi pas, porter un panonceau « moi, c’est Parkinson ». Ou bien on peut choisir de participer activement à la lutte globale contre les exclusions sociales, exclusions sociales dont la première est le regard porté sur les personnes différentes… Et agir au quotidien dans cet esprit. Montrer l’exemple. Soutenir du regard quelqu’un qui souffre, qui semble perdu ou qui crie. Aider une personne qui chute à se relever, que sa chute soit due à l’alcool ou qu’elle soit causée par Parkinson Patienter en souriant au guichet (voire aider) derrière une personne d’une extrême lenteur, que ce soit la sénilité ou Parkinson. Etc….

Vous avez deviné que ma préférence va vers la seconde voie. Pour des raisons morales bien sûr, l’humanisme étant un universalisme garanti à tous et à chacun quel que soit son niveau de dopamine ! Mais il y a aussi des raisons d’efficacité : je crois que la voie « parkinsonienne » pure ne peut permettre de changer les regards qu’à la marge. Par contre, l’avènement d’une société bienveillante, tolérante avec les différences, toutes les différences, est à portée de main, si on s’y mets tous…." © Martin Guillemot

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