La kinésithérapie est un pilier essentiel du bien-être physique, en particulier pour les athlètes qui soumettent régulièrement leur corps à des stress intenses. Mais si le mouvement est crucial pour la performance sportive, la nutrition l’est tout autant. Pour un kinésithérapeute, comprendre les nuances de la nutrition sportive peut offrir un avantage distinctif dans le traitement et la rééducation de ses patients sportifs.

La suite :

L’importance de la formation en nutrition pour les kinésithérapeutes traitant des sportifs

Les « LIENS » en thérapie manuelle (Article & Podcast)

Article écrit par Ludovic  Harel.

Corrélation ou causalité ?

Nous cherchons constamment à donner du sens aux symptômes que nous avons en traquant une « cause » qui serait, idéalement, unique. Parfois celle-ci coule de source lorsque notre cheville se met à gonfler après une torsion non contrôlée. Mais nous sommes désemparés lorsque nous nous réveillons le matin avec le cou bloqué sans « causes » apparentes. C’est alors que s’initie, dans notre cerveau, une laborieuse quête de sens, qui nous pousse, bien souvent, par manque de connaissance ou par des raccourcis mentaux à associer nos maux à des croyances ou des facteurs irrationnels (Un bel exemple du rasoir d’Ockham, NDLR). la suite

Lorsque l’on pense kinésithérapie, les images qui viennent spontanément à l’esprit sont celles de techniques de rééducation, de massages, d’appareils de musculation ou de salles d’attente remplies de patients. Pourtant, le métier de kinésithérapeute ne se limite pas à ces clichés. En réalité, cette profession aux multiples facettes allie trois métiers en un.

Tout d’abord, le kinésithérapeute est avant tout un praticien de santé, formé aux bilans et aux techniques de rééducation. Au cours de ses études, il acquiert un savoir scientifique approfondi en anatomie, physiologie, biomécanique, neurologie. Il se forge une expertise dans l’évaluation des déficiences et l’application de techniques manuelles, d’appareillage et d’exercices thérapeutiques adaptés. 

Armé de ces connaissances, le kiné peut soulager les douleurs, restaurer les amplitudes articulaires, renforcer la tonicité musculaire, résorber les œdèmes, rééduquer la marche, la préhension, l’équilibre. Bref, tout un arsenal de compétences techniques et cliniques qu’il mettra au service du patient pour le guider vers le rétablissement.

Cependant, avoir des mains de virtuose et maîtriser une multitude de techniques ne suffit pas. Le kinésithérapeute endosse également le rôle de communicateur, voire de psychologue. Car au-delà des gestes et des exercices prescrits, l’efficacité du traitement repose avant tout sur la relation établie avec le patient.

Pour susciter l’adhésion du patient, les kinésithérapeutes doivent développer une écoute active, un questionnement habile, une attitude empathique. Il s’agit de comprendre les représentations du patient, ses craintes, ses blocages, afin de trouver les leviers motivationnels adaptés. Les kinésithérapeutes accompagne alors le patient vers le changement en valorisant ses ressources et ses succès.

Cet art subtil de la communication thérapeutique s’acquiert avec le temps, en affinant ses capacités d’écoute, d’observation et de reformulation. Car au-delà de l’aspect technique, le patient attend aussi et surtout une rencontre humaine sincère au sein du cabinet. La dimension relationnelle est souvent ce qui marquera le plus le parcours de soins.

Enfin, le kinésithérapeute endosse un troisième rôle, plus terre-à-terre : celui de chef d’entreprise. Gérer un cabinet requiert rigueur administrative et organisation sans faille. Les kinésithérapeutes doit maîtriser gestion financière et comptable, relations avec les assurances, stratégie de communication, outils numériques, règlementation, démarche qualité. Autant de casquettes qui s’ajoutent au volet thérapeutique.

Heureusement, les kinésithérapeutes ne reste pas seul face à ces défis entrepreneuriaux. Des formations existent pour l’accompagner sur le volet gestion administrative ou communication. Et des groupes d’échanges entre pairs sont aussi d’un grand secours pour partager les expériences. Groupes Facebook « entretien motivationnel kiné », « kiné hors convention » par exemple. 

Bien sûr, sur le terrain, les choses ne sont pas toujours aussi cloisonnées. Les casquettes de praticien, communicateur et gestionnaire se superposent souvent au gré de la journée. Mais identifier ces trois facettes du métier permet à chacun de repérer ses points forts à développer et ses axes d’amélioration.

En tant que fondateur de Kiné-Formations, j'ai toujours eu à coeur de proposer des formations répondant à ces trois nécessités que sont les compétences thérapeutiques, la communication avec les patients, et la gestion du cabinet.

Alors, plutôt que de subir cette polyvalence, les kinésithérapeutes averti sauront en faire une force. En explorant la richesse de ces trois métiers en un, il puisera motivation et ressources pour tracer une voie professionnelle épanouissante, centrée à la fois sur l'humain et la performance. Car c'est de cette alchimie entre savoir-faire technique, qualités relationnelles et rigueur entrepreneuriale que naît l'excellence en kinésithérapie.

Le 15 juin dernier à 12h30, Kiné-Formations a organisé avec Olivier TISSOT une conférence en ligne sur le thème de la pertinence des soins par l’aromathérapie à destination des patients des MKDE.

Qui est Olivier TISSOT ? Olivier Tissot, pharmacien passionné d’arômes et de plantes, allie sa formation en pharmacie avec un intérêt pour les médecines complémentaires. Il est co-responsable du Diplôme Universitaire d’aromathérapie de Dijon et forme également le grand public à travers son association AromaPro. Il met en avant les fondamentaux de l’aromathérapie scientifique, expliquant les molécules présentes dans les huiles essentielles. Dans sa pharmacie, il prépare des produits sur mesure et offre des conseils aux patients. Par le biais de chroniques et d’articles, il communique sur les bienfaits des huiles essentielles. Il s’intéresse également à la création de produits finis, notamment avec Aromacomtois, qui produit des huiles essentielles de résineux. Des études sont en cours sur leur utilisation contre le mildiou.

Article écrit par Benoit CARON, Directeur de Kiné-Formations.

Il est de coutume d’accuser le papier de tous les maux. Ringard, chronophage, polluant, onéreux, peu ergonomique, c’est un support qui s’est vu progressivement relégué à la dernière place derrière la multitude des outils numériques à notre disposition aujourd’hui, en 2023. Et pourtant, le papier à bien entendu eu son heure – et elle a été particulièrement longue – de gloire. Alors, le papier est-il à mettre définitivement au placard ? Au delà, c’est également est surtout la question de l’écriture manuelle qui se pose.

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La micro-nutrition est un domaine qui gagne de plus en plus d’attention dans le domaine de la santé et du bien-être. Elle se concentre sur l’importance des micronutriments, tels que les vitamines, les minéraux, les acides gras essentiels et les antioxydants, dans notre alimentation et leur impact sur notre santé globale. Alors que la nutrition est généralement associée à l’alimentation, la micro-nutrition met l’accent sur les besoins spécifiques de chaque individu, en prenant en compte des facteurs tels que le métabolisme, la génétique et l’état de santé. Pour les kinésithérapeutes, la formation en micro-nutrition peut être vraiment pertinente et bénéfique dans leur pratique professionnelle. Voici donc quelques raisons pour lesquelles les kinésithérapeutes devraient envisager de se former dans ce domaine :

• 12/05/2023

• Conseils et astuces, Etudes et enquêtes, Gestion de Cabinet, Vidéo & podcast

Aude Chavigny a donné cette conférence en ligne dans le cadre d’un webinaire ce jeudi 11 mai 2023. Voici l’occasion, si vous n’avez pas pu assister à l’évènement en direct, de vivre ou de revivre le replay tant en vidéo qu’en audio.

1. La composition de la déclaration 2035, et l’équilibre financier
2. Les charges :
   – Sur quels postes peut-on peut avoir du contrôle/de l’influence
   – Comment faire ?
3.  Les recettes : 
   – Possibilités d’augmentations directes (HC, tps de travail, aménagement optimisé du local)
   – Indirectes (sous location, zones sans impôts, etc.)
4. Approche sur la rentabilité, notions de stratégie de tarif en fonction des couts

Retrouvez ici  les formations et l’actu de Aude et accédez à l’espace privatif (salon) dédié au thème de la conférence. Vous pourrez ainsi continuer à interagir avec Aude et les autres spectateurs sur le thème de la gestion de cabinet.