Et probablement qu’au travers des dix romans que nous vous présentons aujourd’hui, vous allez faire des découvertes. Peut-être, en effet, n’avez-vous pas encore eu l’occasion de découvrir un roman d’Alexandre Pouchkine ou de Maxime Gorki ? Dans tous les cas, ces grands classiques de la littérature russe ne pourront que vous enchanter.
Des Frères Karamazov au Maître et Marguerite
Nous vous invitons à partir à la découverte de romans aux histoires et aux styles très différents, mais qui ont tous marqué la littérature russe à leur manière. Traduits en français, ils sont disponibles sous la forme de livres audio, pour de nombreuses heures de plaisir et de détente, au cœur d’univers complexes et parfois déroutants.
« Guerre et Paix » de Léon Tolstoï
L’intrigue de ce chef-d’œuvre de la littérature russe se déroule en Russie au début du XIXe siècle tandis que Napoléon se rapproche des frontières du pays. Pourtant, à Moscou et dans les autres grandes villes, nobles et bourgeois continuent d’organiser des bals et des fêtes, en toute insouciance. Mais la guerre va rapidement les rattraper et transformer leur quotidien confortable en champs de bataille apportant avec eux leur lot de souffrance et de morts, loin des fastes d’antan.
« Crime et châtiment » de Fiodor Dostoïevski
« Crime et châtiment », c’est avant tout le personnage de Raskolnikov, jeune noble aussi renfermé que généreux. Écrasé par la pauvreté, endetté, il pense cependant qu’un grand avenir l’attend. Et pour y accéder, il ne recule pas devant l’impensable : commettre un crime crapuleux. À l’image d’un roman d’Émile Zola, ce roman dépeint sans complaisance la misère, la prostitution et une société sans filtres.
« Les Frères Karamazov » de Fiodor Dostoïevski
Ils sont trois frères légitimes : Mitia, impulsif, orgueilleux, sauvage ; Yvan, intellectuel, raffiné, intransigeant ; Aliocha, sincère, pieux, naïf. Mais il y a aussi le fils illégitime, Smerdiakov, qui vit au service du père, Fiodor Pavlovich, à la fois riche, débauché et malhonnête. Parmi les quatre frères, l’un d’eux va tuer son père. Intrigue policière, elle est teintée de plusieurs histoires d’amour, de théologie et de personnages torturés par leurs démons intérieurs.
« Le Mendiant » d’Anton Tchékhov
Écrivain russe mort en 1904, Anton Tchékhov est avant tout connu pour ses nouvelles et pièces de théâtre. Parmi celles-ci, on peut notamment citer « La Mouette », « La Cerisaie » ou encore « Oncle Vania ». Dans « Le Mendiant », il raconte l'histoire de Skvortsov, que le mendiant Louchkov accoste un jour. Il décide de lui donner un peu d’argent, s’il accepte de couper du bois pour lui. Et quelques années plus tard, Skvortsov aura la surprise de retrouver ce même mendiant dans une tout autre situation, assis en face de lui au théâtre.
« Le Maître et Marguerite » de Mikhaïl Boulgakov
Parmi les chefs-d’œuvre de la littérature russe, « Le Maître et Marguerite », sous la forme d’un roman, dénonce le pouvoir autoritaire du stalinisme. L’intrigue se déroule à Moscou dans les années 1930, alors que l’athéisme est proclamé par l’État. C’est dans ce contexte que le diable décide de faire son apparition et de bouleverser les notions de mal, de bien, de vrai et de faux.
« Les âmes mortes » de Nicolas Gogol
Dans « Les âmes mortes », Pavel Ivanovitch Tchitchikof est un ancien fonctionnaire, escroc de bas étage, qui fait la tournée des propriétés russes afin de racheter les « âmes mortes », ces moujiks morts entre deux recensements administratifs. Et en suivant son voyage, c’est une véritable peinture de la Russie de l’époque qui défile devant nos yeux, avec beaucoup de précision, mais aussi d’humour. Une incroyable satire politique de la Russie de son temps.
« La Dame de pique » d’Alexandre Pouchkine
Nouvelle publiée dans la revue « Cabinet de lecture » en février 1834, elle nous entraine dans l’univers à part d’Alexandre Pouchkine. Au cœur de cette histoire insolite, il est question de jeu, d’argent, mais aussi de la comtesse Anna Fedotovna et de sa mystérieuse martingale. Cette nouvelle a été considérée comme « un chef-d’œuvre de l’art fantastique » par Dostoïevski.
« Un mois à la campagne » d’Ivan Tourgueniev
Pièce la plus connue de l’auteur, cette comédie de mœurs met à la fois en scène Natalia Petrovna, qui s'ennuie auprès de son mari, sa pupille Vera et un jeune étudiant, tous deux amoureux l’un de l’autre. Cette idylle naissante donnera lieu à une série de manipulations inconscientes nées de la jalousie et de l’amour. Stanislavski disait d’« Un mois à la campagne » que la pièce reposait « sur les méandres les plus subtils de l'expérience amoureuse ».
« Une Journée d’Ivan Denissovitch » d’Alexandre Soljénitsyne
Ivan Denissovitch Choukhov est un bagnard condamné à dix ans de camp de travail pour avoir été fait prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale. Le récit de Soljénitsyne permet de découvrir sa journée, du matin au coucher, avec tous les détails, des bousculades au réfectoires aux nombreux rituels de la journée. Quant au personnage lui-même, il demeure des plus attachants. Archétype du paysan russe, il a su vaincre la dépersonnalisation associée à son statut de prisonnier de camp.
« L’Idiot » de Fiodor Dostoïevski
Après avoir passé sa jeunesse en Suisse afin de soigner son épilepsie, le prince Mychkine retourne en Russie. Être fondamentalement bon, il apparait comme naïf, voire carrément idiot… Complexe, ce roman de Fiodor Dostoïevski est également l’un des plus axés sur la psychologie des personnages, très nombreux, et qui ont tous des caractéristiques distinctes. De par leur nombre, ils interagissent tous dans des circonstances différentes, qui donnent lieu à de nombreuses intrigues et à divers rebondissements inattendus.